L’Ombre et l’Errant est un dialogue entre deux voix : celle de l’errant, au présent, qui cherche une réponse et celle de l’ombre, son ombre, qui sait ce qu’il a vécu depuis sa naissance.
C'est la vie de Pilou, cet homme né dans des conditions difficiles et recueilli par une famille de gitans. On le suit dans son présent, dans sa quête. Il essaie, au fil de son cheminement, de faire ses propres choix. Les femmes qu'il aime et qu'il a aimées, les amis qui l'ont accompagné un moment.
En alternance, il y a l’ombre, son passé, et nous découvrons par bribes les souvenirs fugaces qui remontent comme des vagues tout au long du voyage.
Pilou ira jusqu’à la mer, aux Saintes-Maries, là où les gitans viennent honorer la vierge noire, pour savoir, pour entendre une réponse…
L’auteur qui a beaucoup voyagé a voulu parler de l’errance, prendre son sac, partir et réaliser tout au long du chemin que tout ce qui arrive est une fête.
C’est aussi un roman sur l’abandon. Comme Marie Martin le dit, nous avons tous connu un jour l’abandon, ne serait-ce que lors d’une histoire d’amour.
L’errant voulait savoir comment on s’en sortait. Pilou a une réponse, sa réponse, chacun aura la sienne.
Difficile de parler d’une histoire classique, car ce livre est en premier lieu une intention d’écriture.
Difficile de chroniquer un roman dont la personnalité repose sur la force de l'écriture, de l'image. On a envie de relire à l'envi de nombreuses phrases, car non seulement elles résonnent, mais elles ricochent et nous emportent dans des recoins de notre esprit peu souvent fréquenté.
À suivre
Pour lire les premières pages du roman, c'est ici
L'Ombre et L'Errant
EAN 13 : 9782911137426 - 84 pages - 12 €
De l’ombre du passé à l’errance du présent, le narrateur considère la place occupée par les personnes qui partagent ou ont partagé sa vie.
Aujourd’hui, l’ombre de l’errant reste ancrée dans une mémoire parfois ancestrale.
Entre conte et légende, l’auteur nous présente une écriture concise et imagée qui nous ballotte au rythme des vagues salvatrices.
C’est avec une maîtrise de sociologie en poche que Marie Martin a parcouru le monde. Elle a appris le métier de charpentier avec les Compagnons du Devoir, bravant la rudesse du métier.
Aujourd’hui en Ariège, elle vit en symbiose avec la nature, à l’écoute des éléments.
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