Nul ne peut ignorer qu’il est en vie et que le temps imparti va s’arrêter quand ce sera l’heure.
Chaque instant arrive accompagné d’une naissance et repart avec un décès. La mort, cette porte qui ne s’ouvre que dans un sens, est le seul rendez-vous garanti de notre agenda, tous les autres sont aléatoires.
Comment font les gens pour être surpris, dire qu’ils ne s’y attendaient pas quand ils apprennent le décès d’un proche ou d’un personnage connu? Comme s’ils ne savaient pas que nous y allons tous.
Passerelles, page 41, ed. Elan Sud
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